mercredi 27 avril 2011

Une Journée mondiale du livre et du droit d'auteur magnifique

Le 21 avril, les propriétaires de la Librairie Lincourt avaient invité une quinze de personnes qui s'y étaient inscrites à participer à une rencontre unique et magique. Les convives, car il y avait un buffet au centre de la table, ont goûté aux plaisirs des bouchées préparées par Fabien, L'Accoutumée et Da Pietro, et des chocolats succulents du Divin Chocolat, du Vieux-Terrebonne, et ils ont partagé leurs coups de coeur en lecture. Leur auteur préféré et les histoires qui les ont marqués.

Des images valent mille mots pour Mille et une source... Partagez! 16e Journée mondiale du livre, animée par Danièle Miny; André Jacob, auteur invité a parlé de ses livres et du droit d'auteur.




2 commentaires:

  1. Bonjour,

    La journée m'a plu beaucoup. Un échange avec des lecteurs et des lectrices vaut mille mots. Pour un auteur, une telle occasion permet d'avoir une rétroaction sur les thèmes préférés des "amants" des livres. Super!

    Merci mille fois à la librairie Lincourt d'avoir organisé une telle rencontre. Je souhaite des suites, par exemple, par le partage de nouvelles découvertes littéraires.

    J'en profite donc pour signaler la publication des oeuvres de Milan Kundera, un de mes auteurs fétiches, dans la collection La Pléiade (Gallimard). C'est tout un honneur pour un écrivain toujours vivant.

    Merci encore et je dis, à la prochaine pour la suite du monde par la lecture.

    André Jacob

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  2. Voyage à Barcelone.

    Décidément les planètes sont alignées sur Barcelone. Le hasard a fait que la trame des derniers romans que j’ai lus se déroulaient dans le décor de cette ville magnifique.

    J’ai d’abord lu Carlos Ruiz Zagon. L’OMBRE DU VENT et LE JEU DE L’ANGE m’ont plus par leur charge émotive certes, mais aussi par cet univers très spécial du cimetière des livres et du rôle machiavélique de cet éditeur, Andréas Corelli, qui manipule l’écrivain au point de le faire douter de lui –même d’une part, mais d’autre part il nous entraîne dans un monde fantastique captivant.

    Dans un autre ordre d’idée, suite à une critique positive récente du dernier roman de Jacques Folch-Ribas, PACO (Montréal, Boréal, 2011, 146 pages)), j’attaque ce court roman avec enthousiasme sans savoir que l’histoire (c’est un roman à caractère historique) se déroule aussi à Barcelone, mais dans un univers tout à fait différent de celui de Zafon. En fait, le roman de Folch-Ribas peut être considéré comme un roman de guerre puisqu’il aborde la difficile question de l’impact de la terrible guerre espagnole des Républicains contre Franco.

    L’écriture de Folch-Ribas est fluide, simple et d’une poésie remarquable. Comme le mentionne le synopsis du roman « les mots de la langue du pays y résonnent, et aussi ceux d’une autre, brutale, sèche, que l’on enseigne du bout des lèvres à l’école ». Et que devrais-je dire du fol amour entre Concha et Paco ? Une relation d’une profondeur et d’une force incroyable décrite avec tendresse et simplicité.

    En somme, un livre profond qui révèe de riches pages d’histoire et que je relirai sûrement un jour pour en approfondir toute la portée.

    André Jacob

    16 mai 2011

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